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Junji Ito : Plongée dans l’univers terrifiant du maître du manga d’horreur

Salut les fans de manga ! Aujourd’hui on va plonger dans l’univers glauque et fascinant de Junji Ito, le maître incontesté du manga d’horreur. Attachez vos ceintures, ça va être flippant !

Les débuts de Junji Ito : un dentiste pas comme les autres

Né en 1963 dans la préfecture de Gifu, le petit Junji baigne très tôt dans l’horreur grâce à ses grandes sœurs qui lui font découvrir les mangas flippants de Kazuo Umezu. Ça marque le gamin, qui se met à dessiner ses propres histoires d’horreur dès son plus jeune âge.

Mais attention, plot twist : Junji ne se lance pas direct dans le manga. Il devient… technicien dentaire ! Eh ouais, pendant 6 ans il fabrique des dentiers la journée et dessine des trucs glauques la nuit. Imaginez le contraste !

Heureusement pour nous, en 1987 il décide de lâcher les molaires pour se consacrer à 100% au manga d’horreur. Et là, c’est le début de la légende Junji Ito.

Ses plus grandes œuvres : bienvenue dans le cauchemar

Tomie (1987)

Tomie, c’est le coup d’envoi de la carrière de Junji Ito, et quel démarrage ! L‘histoire tourne autour d’une fille immortelle qui a le don de rendre les hommes complètement dingues.

Le truc cool avec Tomie, c’est que chaque chapitre est une histoire à part entière. On suit les aventures de cette beauté maléfique à travers différentes époques et situations. Le concept de base est simple : Tomie apparaît, séduit les hommes, et le chaos s’ensuit. Mais Ito arrive à renouveler constamment la formule.

Un des chapitres les plus flippants ? Celui où Tomie se fait découper en morceaux, et chaque morceau se régénère en une nouvelle Tomie. Imaginez des dizaines de Tomie qui grandissent comme des champignons vénéneux. Brrr…

Uzumaki (1998)

Si vous ne deviez lire qu’une seule œuvre de Junji Ito, ce serait celle-là. Uzumaki, c’est l’histoire d’une ville maudite par… les spirales. Oui, vous avez bien lu.

Ce qui rend Uzumaki si génial, c’est la façon dont Ito transforme quelque chose d’aussi banal qu’une spirale en source de terreur pure. Au début, c’est subtil : les gens deviennent juste un peu obsédés par les spirales. Mais ça dégénère vite.

On a des scènes complètement dingues : des gens qui se transforment littéralement en spirales humaines, des maisons qui s’enroulent sur elles-mêmes, et même des bébés avec des têtes en forme d’escargot. C’est à la fois horrifiant et fascinant.

Le climax de l’histoire est absolument épique. Sans trop spoiler, disons juste que la ville entière devient un gigantesque vortex d’horreur. C’est du grand art, vraiment.

Gyo (2001)

Avec Gyo, Ito passe à la vitesse supérieure dans le bizarre. L’histoire commence avec des poissons morts qui marchent sur des pattes mécaniques. Déjà, ça part fort.Mais ça ne s’arrête pas là.

 Bientôt, tous les animaux marins commencent à envahir la terre ferme sur ces pattes bizarres. Et puis, ça touche les humains. Les scènes où des gens se retrouvent attachés à ces machines sont vraiment perturbantes.

Ce qui est génial avec Gyo, c’est le mélange d’horreur corporelle et de science-fiction. Ito joue beaucoup sur notre peur des odeurs nauséabondes et de la décomposition. Il y a des pages où on a presque l’impression de sentir la puanteur à travers le papier.

The Enigma of Amigara Fault (2002)

C’est une histoire courte, mais elle fait partie des plus marquantes d’Ito. L’idée de base est simple : après un tremblement de terre, on découvre des trous en forme de silhouettes humaines dans une montagne.

Le génie d’Ito, c’est de jouer sur notre curiosité morbide. Les personnages sont irrésistiblement attirés par ces trous, persuadés qu’il y en a un fait spécialement pour eux. Et quand ils entrent dedans… ben, disons que ça ne se termine pas bien.

La force de cette histoire, c’est qu’elle joue sur des peurs très basiques : la claustrophobie, la peur de l’inconnu, l’obsession. Et la dernière page… Mon dieu, la dernière page. C’est une de ces images qui vous hanteront pendant des jours.

Hellstar Remina (2005)

Ici, Ito s’attaque à l’horreur cosmique. Une nouvelle planète est découverte et nommée Remina. Cool, non ? Sauf que cette planète commence à dévorer les autres planètes et se dirige droit vers la Terre.

Ce qui est fascinant dans Hellstar Remina, c’est comment Ito mélange l’horreur cosmique avec la folie des foules. Alors que la fin du monde approche, les gens deviennent complètement dingues et se retournent contre la fille du scientifique qui a découvert la planète (qui s’appelle aussi Remina).

Il y a des scènes de panique de masse vraiment flippantes, et l’impuissance face à cette menace cosmique est super bien rendue. Et bien sûr, Ito nous gratifie de quelques images complètement folles de la planète Remina. Imaginez une énorme langue stellaire léchant la surface de la Terre…

Son style unique : l'horreur dans les détails

Ce qui rend Junji Ito si spécial, c’est son style graphique ultra détaillé qui donne vie à ses cauchemars les plus tordus. Le mec est un maître pour dessiner des yeux flippants et des expressions de terreur qui vous glacent le sang.

Son truc, c’est de partir d’une peur banale (la claustrophobie, les profondeurs de l’océan…) et de la pousser à l’extrême jusqu’à créer quelque chose de complètement dingue.

Et surtout, il maîtrise à la perfection la technique du « page turn » : il vous met dans un faux sentiment de sécurité, et BAM ! Vous tournez la page et vous tombez sur une double page ultra flippante qui vous fait faire un bond

Ses inspirations : un cocktail explosif

Junji Ito puise son inspiration dans plein de sources différentes :

  • Les mangas d’horreur de Kazuo Umezu et Hideshi Hino qu’il lisait petit.
  • Les nouvelles de H.P. Lovecraft, le maître du cosmic horror.
  • Des films comme L’Exorciste ou Suspiria qui l’ont traumatisé gamin.
  • Ses propres expériences flippantes, comme le couloir souterrain hanté par des grillons-araignées qui menait aux toilettes de sa maison d’enfance.

L'héritage de Junji Ito : une inspiration tentaculaire

L’impact de Junji Ito s’étend bien au-delà du manga d’horreur. Son style unique et ses thèmes ont inspiré des créateurs dans de nombreux domaines :

  • Dans le monde du manga et de l’anime, on retrouve son influence chez des auteurs comme Sui Ishida (Tokyo Ghoul) ou Kentaro Miura (Berserk), qui ont repris certains aspects de son style graphique hyper-détaillé et de son approche de l’horreur corporelle.
  • Côté cinéma, le réalisateur Guillermo del Toro est un fan avoué de Junji Ito. Il voulait même collaborer avec lui sur le film Silent Hills (malheureusement annulé). On peut voir des clins d’œil à l’œuvre d’Ito dans des films comme The Shape of Water ou Crimson Peak.
  • Dans le jeu vidéo, l’influence d’Ito est palpable dans des titres comme Bloodborne ou The Evil Within, qui reprennent son esthétique cauchemardesque et son horreur cosmique.
  • Même la mode s’est emparée de l’univers d’Ito ! La marque Crunchyroll a sorti une collection de vêtements inspirée de ses mangas, et on trouve ses dessins sur des t-shirts dans des enseignes comme Hot Topic.
  • Sur internet, Ito est devenu un véritable phénomène. Ses dessins sont partagés en masse sur les réseaux sociaux, et il existe des communautés entières dédiées à l’analyse de son œuvre. Son style visuel unique se prête parfaitement aux mèmes et aux GIFs, ce qui a contribué à le faire connaître auprès d’un public plus jeune.
  • Enfin, son approche psychologique de l’horreur a influencé de nombreux auteurs de romans et de nouvelles, qui s’inspirent de sa façon de transformer le quotidien en cauchemar.

Bref, l’influence de Junji Ito est partout ! Il a réussi à transcender les frontières du manga pour devenir une véritable icône de l’horreur moderne. Pas mal pour un ancien technicien dentaire, non ?

L'engouement autour de Junji Ito : une star mondiale de l'horreur

Aujourd’hui, Junji Ito est reconnu comme un des plus grands maîtres du manga d’horreur, au Japon et dans le monde entier. Ses œuvres sont traduites dans plein de langues et adaptées en films, séries et même jeux vidéo.

Il a gagné plusieurs prix prestigieux, dont 3 Eisner Awards (les Oscars de la BD). En 2022, son adaptation manga de Frankenstein a même battu des poids lourds comme Spy x Family et Chainsaw Man.

 Pas mal pour un ancien dentiste !Son influence dépasse largement le monde du manga. On trouve des références à son œuvre dans des séries américaines comme Steven Universe, et ses dessins flippants se retrouvent même sur des fringues de la marque Hot Topic.

Le plus drôle, c’est le contraste entre ses œuvres ultra glauques et sa personnalité dans la vraie vie. Tous ceux qui l’ont rencontré le décrivent comme un mec super sympa et charismatique. Comme quoi, faut pas se fier aux apparences !

Voilà les otakus, j’espère que cet article vous a donné envie de plonger dans l’univers tordu de Junji Ito. Perso je vais aller relire Uzumaki en me cachant sous ma couette. À plus dans l’bus !
 
 
 
 
 
 

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